Provenance : France | Éditeur : Disney | Date de sortie : 05 juin 2024
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
HDR10 / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Artistique : 7 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Il faut sauver la petite Leia
Dix ans après l’exécution de l’Ordre 66 et la chute de l’ordre Jedi, Obi-Wan Kenobi s’est fermé à la Force et mène une vie d’ermite sur la planète Tatooine en veillant discrètement sur le jeune Luke. Mais quand la princesse Leia se fait enlever, Kenobi va être amené à quitter sa cachette…
Située entre le 3e et le 4e opus de la saga, cette mini-série portée par un Ewan McGregor qui n’a rien perdu de son charisme maîtrise son fan service mais cède devant les facilités scénaristiques d’un récit trop étiré (rappelant qu’à la base, le projet aurait dû être un film) et le manque d’envergure d’une mise en scène plan-plan (le budget serré se faisant cruellement sentir). Par chance, l’ADN de la Prélogie est du voyage, la relation entre les personnages (dont un Dark Vador plus terrifiant que jamais) évolue intelligemment, l’émotion est bien retranscrite et les rebondissements fonctionnent (dans le respect du canon). Oui, la Force est toujours là !
« Je ne suis pas ton échec Obi-Wan. Ce n’est pas toi qui as tué Anakin Skywalker, c’est moi. »
IMAGE - De l'obscurité surgit la lumière
Capturée numériquement en 4.5K et finalisée en 4K, l’image trouve en ce transfert UHD HDR10 d’une stabilité exemplaire (à une poignée de plans près avec un fourmillement apparent lors du 6e et dernier épisode) une aide précieuse pour que les nombreux environnements sombres, ou faiblement éclairés de la série, se dévoilent autrement mieux que sur Disney+ où la faible compression venait éclipser les détails en basse lumière, à présent sensiblement améliorés.
La définition est plus affirmée (plus aucune douceur ne se profile au loin), le piqué gagne en raffinement (les gros plans sur les visages, les objets pratiques, les costumes et autres accessoires), la palette colorimétrique riche et variée (chaleureuse ou froide en fonction des lieux visités) bénéficie d’une vivacité plus frappante (la verdure sur Alderaan, le ciel bleu de Tatooine, les néons des enseignes commerciales sur Daiyu) et les contrastes, autrement plus audacieux, affiche des ombres profondément cossues (les noirs bouchés sont de l’histoire ancienne) ainsi que des sources lumineuses à la vitalité relevée (cf. la brillance irréelle des sabres laser).
SON - Hello there
Flanquant une méchante râclée à la version streaming (côté puissance notamment), l’ample et immersive VO Dolby Atmos profite d’une spatialisation de grande qualité et d’une dynamique assurée (et mesurable dès le début avec le flashback dans le temple Jedi).
La scène avant se montre percutante, les canaux latéraux et arrières sont régulièrement exploités (le vent sur Tatooine, les tirs de blasters), la verticalité du mixage est notable (les oiseaux sur Alderaan, la circulation aérienne sur Daiyu), le score signé Natalie Holt (hors le thème d’Obi-Wan composé par John Williams) prend ses aises dans l’espace acoustique, les dialogues sont compréhensibles tout du long et le canal LFE cogne quand nécessaire (les explosions, l’usage de la Force).
Forcément très en deçà, la VF qui doit se contenter d’un simple Dolby Digital 5.1 manque clairement de précision (même si les effets passent bien par les cinq enceintes) et d’amplitude à cause d’une trop forte compression par rapport à sa consœur 3D. Le doublage qui est en revanche plutôt bon s’incorpore bien aux éléments sonores originaux.
CONCLUSION - La Prélogie contre-attaque
Assumant la Trilogie Préquelle jusqu’au bout, la mini-série Obi-Wan Kenobi qui en est le prolongement naturel éclaircit certains points obscurs de la saga lors d’une période jusqu’alors peu documentée dans le canon… Alors que Vador tente d’enterrer pour de bon son passé de Jedi, son ancien Maître cherche dans le même temps à obtenir la rédemption. Une histoire de deuil et de reconstruction adressée avant tout aux fans que le présent 4K Ultra HD, soutenu par des prestations A/V stellaires, vient abonnir au-delà des limites de la SVOD !
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