Provenance : États-Unis | Éditeur : RLJ Entertainment | Date de sortie : 14 novembre 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.39
SDR / BT.709 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
3.5/5
Artistique : 6.5 | Vidéo : 8 | Audio : 8.5
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Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Revenge travel
Contraint de conduire un mystérieux passager sous la menace d’une arme, un homme se retrouve pris dans un jeu risqué du chat et de la souris où les apparences sont trompeuses.
Pas très original mais ponctué de nombreux rebondissements (jamais gratuits), ce road movie sur fond de vengeance, électrisé par la prestation hallucinée d’un Nicolas Cage méchamment déjanté (face à un Joel Kinnaman à la sobriété bienvenue), se présente comme un Collateral de série B (tout droit sorti des 90’s) plaisamment cynique et visuellement soigné où la confrontation psychologique (à combustion lente) qui se joue dégaine une vraie petite tension. Même si loin d’être inoubliable, ce modeste thriller signé Yuval Adler est tout à fait recommandable.
« Better to reign in hell, wouldn't you agree? »
IMAGE - Route de nuit
Malgré l’absence de la technologie HDR, ce transfert UHD n’en reste pas moins impressionnant et dépasse manifestement le très médiocre Blu-ray (anormalement doux et bardé d’artefacts de compression dès que le brouillard ou la fumée s’en viennent) embarqué au sein de l’édition.
L’encodage est nettement meilleur (un bitrate moyen de 87.4 Mbit/s) malgré la présence furtive d’un peu de color banding dans les ciels nocturnes, les détails fins gagnent considérablement en précision (les traits du visage, les vêtements), la palette colorimétrique déjà particulièrement audacieuse profite (sans même exploiter le WCG) d’une saturation affinée (cf. la carnation et l’intérieur du Roadhouse Diner) et les contrastes, très contemporains, affichent des noirs profonds (sans excès) à l’uniformité certaine et des sources lumineuses à la vivacité évidente (les reflets de l’éclairage urbain sur la carrosserie).
SON - The Rolling Cage
Effets environnementaux immersifs et dialogues frontaux parfaitement intelligibles (« Nick » enchaîne les monologues) sont le moteur de cette bande-son plus nuancée que rentre-dedans où l’ambiance tendue est bien restituée par les haut-parleurs.
La dynamique s’énerve (les coups de feu) et les basses percutent lors des rares scènes d’action, les canaux surround fonctionnent tout du long (le véhicule en mouvement) et le score d’Ishai Adar, qui ne manque pas d’envelopper, se mélange proprement aux différents éléments du mixage.
CONCLUSION - On vous dépose ?
Parvenant à éviter la panne de carburant, cette virée nocturne pleinement acquise à la cause du « Diable » Cage ne vous laissera pas sur le bord de la route en 4K Ultra HD (des prestations A/V qui roulent)… Alors, vous montez ?
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